Description
GHANA, TOGO et BÉNIN
Notre fantastique odyssée culturelle dans les régions les plus reculées du Ghana, du Togo et du Bénin pour y découvrir des mondes tribaux perdus gouvernés par des chefs traditionnels et des esprits anciens.
Le long de la côte, au cœur des régions où nait le vaudou nous rencontrons des initiés, observons des danses de transe et en apprenons davantage sur la grande influence que les esprits vaudous ont encore sur les gens.
En route de la forêt à la savane, nous découvrons la tribu Taneka sur une montagne rocheuse, puis le pays Somba avec ses châteaux en argile dignes de conte de fées et enfin nous entrons dans le royaume Ashanti en pénétrant les forêts de Kumasi.
Nous explorons l’ancienne Gold Coast, avec les plus grands forts européens d’Afrique. Ils contiennent les vestiges de siècles entiers de commerce d’or et d’esclaves.
Ce périple est ainsi le moyen le plus complet et spectaculaire de découvrir le riche patrimoine de tribus, royaumes, fêtes et cérémonies de l’Afrique de l’Ouest.
Pour les voyageurs qui veulent se familiariser avec cette région unique… et aiment l’Afrique !
Ce qui fait la particularité des voyages
- Festival Akwasidae (Ghana) Chaque année, dans le calendrier Ashanti, certains jours sont consacrés à une cérémonie très spéciale au palais royal de Kumasi et cette cérémonie traditionnelle a lieu dans l’un des derniers royaumes africains qui a conservé ses rituels antiques.
Au cours de cette célébration, le roi est assis sous un spectaculaire parapluie coloré, orné de tissus éclatants et d’énormes bijoux séculaires (les bijoux et masques en or Ashanti sont considérés comme des chefs-d’œuvre de l’art africain) et il est entouré des notables Ashanti, tous sous l’autorité du Porte-Parole Royal qui tient dans ses mains les symboles du pouvoir. Devant le roi, un passage étroit de dignitaires est également formé, représentant tous les rôles et toutes les positions de pouvoir au sein du royaume : porteurs d’épées et de couteaux, gardes armés, porteurs de magnifiques éventails faits de plumes d’autruche, etc. La cérémonie se déroule avec une procession de préposés à la cour royale apportant des cadeaux, de conteurs racontant l’histoire des rois Ashanti, de percussionnistes et de trompettistes jouant des cornes d’ivoire. Des danseuses corpulentes vêtues de costumes rouge vif exécutent une danse érotique. La reine mère se joint également à la cérémonie accompagnée de ses assistants. Nous verrons et expérimenterons la splendeur, la saveur et l’atmosphère du monde de l’un des derniers grands monarques africains.
- Masques Egoun (Bénin)
Les Egoungouns sont des masques puissants, ils sont la réincarnation des personnes décédées et craints pour leur agressivité et leur façon imprévisible de se déplacer. Intensément colorés, les masques sont habillés d’une multitude de pièces d’étoffe de nombreuses nuances de rouge. Ils sortent de la forêt et forment une procession à travers les ruelles du village, sautant vers tout spectateur insensé qui ose trop s’approcher. Et personne ne veut être touché par l’Egoun, car tout contact présente un risque de contamination par la mort. Mieux vaut faire attention ! Quand les masques arrivent, ils effectuent une sorte de corrida conçue pour effrayer la foule!
En plus de l’un de ces principaux événements traditionnels, les participants au voyage expérimenteront toujours les événements suivants :
- une cérémonie vaudou
- une danse du feu spectaculaire
- un «enterrement Ashanti»: célébration festive qui consacre le retour de l’esprit au monde des ancêtres.
JOUR 1 : Lomé, Golfe de Guinée – TOGO
Arrivée à Lomé (Togo) et transfert à l’hôtel.
JOUR 2 : Vaudou, de Lomé à Agbodrafo (100 km – 3 heures de route) – TOGO
Lomé, la capitale dynamique du Togo, est la seule ville africaine à avoir été colonisée par les Allemands, les Britanniques et les Français. C’est aussi l’une des rares capitales au monde dont la frontière jouxte celle d’une autre nation. Ces éléments ont conduit au développement d’une identité unique reflétée dans le style de vie de ses habitants et dans l’architecture de la ville : Lomé est en effet un lieu de rencontre des hommes, des commerces et des cultures, une ville cosmopolite de petite taille. Nous visiterons : le marché central avec ses célèbres « Nana Benz », des femmes qui contrôlent le marché onéreux du « pagne » (= tissus typiques) provenant d’Europe et vendu dans toute l’Afrique de l’Ouest; les bâtiments coloniaux dans le quartier administratif où la saveur de l’époque coloniale est encore très présente.
Nous nous arrêterons au marché aux fétiches où se trouve un assortiment éclectique de tous les ingrédients nécessaires aux potions d’amour et aux préparations magiques.
Dans un village reculé, nous assisterons à une cérémonie Vaudou : le rythme frénétique des tambours et les chants des adeptes aident à appeler l’esprit vaudou qui prend alors possession de certains des danseurs. Ils tombent dans une transe profonde : yeux révulsés, grimaces, convulsions, insensibilité au feu ou à la douleur. Sakpata, Heviesso, Mami Water ne sont que quelques-unes des divinités vaudous qui peuvent se manifester. Dans ce village, entourés de l’atmosphère magique de la cérémonie, nous comprendrons enfin ce que les gens veulent dire quand ils déclarent: «Dans vos églises, vous priez Dieu; dans notre sanctuaire vaudou, nous devenons des dieux! »
JOUR 3 : Ville “brésilienne”, de Agbodrafo à Ouidah (70 km – 2 heures de route) – TOGO ET BÉNIN
Passage de la frontière du Bénin (Hilla Kodji / Save Kodji)
Nous rejoignons Ouidah, qui a été conquise par le Royaume Dahomey au 18ème siècle pour devenir l’un des principaux ports de commerce d’esclaves. Aujourd’hui, Ouidah arbore une architecture afro-brésilienne et le Temple des Pythons fait face à la cathédrale catholique. L’attitude décontractée des habitants se fond harmonieusement dans le grondement des vagues au loin et le rythme des tambours. Une atmosphère intemporelle bien décrite par Bruce Chatwin dans son livre « Le Vice-Roy de Ouidah ». À pied, nous visitons le Temple des Pythons. Nous terminons la visite en suivant la « route des esclaves » vers la plage et la Porte de « Non-retour » où les esclaves étaient expédiés vers le « nouveau monde ».
JOUR 4 : Village sur pilotis, de Ouidah à Dassa (250 km – 5 heures de route) – BÉNIN
Nous traversons le lac Nokwe par bateau motorisé pour rejoindre Ganvié, le plus grand et le plus beau village africain sur pilotis. Les quelque 25 000 habitants du groupe ethnique Tofinou construisent leurs maisons en bois sur des pilotis faits en teck. La pêche est leur activité principale. Ganvié a su préserver ses traditions et son environnement : le lac n’est pas victime de surpêche. La vie quotidienne se déroule dans les pirogues grâce auxquelles adultes et enfants naviguent facilement à l’aide de pagaies aux couleurs vives. Depuis ces bateaux, les hommes pêchent, les femmes exposent des marchandises sur le « marché flottant », les enfants vont à l’école et jouent.
De retour sur le continent, nous nous rendons à Abomey. Rencontre avec la communauté des « forgerons », qui ont servi les rois du Dahomey pendant des siècles dans la production d’armes et d’autres outils.
Si prevue: masques Egun
JOUR 5 : La montagne de féticheurs, de Dassa à Natitingou (350 km – 8 heures de route) –BÉNIN
La journée d’aujourd’hui est longue mais intense. Le premier arrêt sera au fétiche de Dankoli, un sanctuaire unique pour les anciens cultes animistes encore pratiqués. Des centaines de bâtons courts sont introduits autour du fétiche pour témoigner des innombrables prières pour une bonne récolte, un mariage heureux, une livraison facile, le succès à l’école, etc. Une fois les prières exaucées, les gens reviennent pour sacrifier ce qu’ils avaient promis. Les traces de sacrifice sur le fétiche (alcool de palme et huile) témoignent de l’accomplissement de nombreuses prières et demandes.
Dans l’après-midi, nous découvrons les anciens villages Taneka situés sur une montagne du même nom. Les villages sont constitués de huttes rondes en pisé recouvertes d’un toit conique protégé au sommet par un pot en terre cuite. La partie supérieure du village est habitée par les jeunes initiés et par les prêtres féticheurs qui ne se couvrent que d’une peau de chèvre et portent toujours une longue pipe. Ce groupe ethnique vit sur un site archéologique depuis des siècles. En fait, il semblerait que les premiers habitants (issus de la tribu Kabye) se soient installés dans la montagne au cours du IXème siècle. Depuis lors, d’autres groupes ethniques les ont rejoints, formant ainsi un melting-pot grâce auquel des institutions religieuses et politiques communes ont été définies. Ceci n’a pas empêché chaque groupe de conserver ses propres cultes et rites d’initiation.
Nous nous promenons dans les villages bordant des ruelles elles-mêmes bordées de rochers. Ces derniers portent d’anciennes et mystérieuses marques sculptées, seuls témoins de la vie des populations ayant occupé ces lieux.
Nous pouvons rencontrer des jeunes initiés, vêtus seulement d’un cache-sexe et d’amulettes magiques, ou d’anciens prêtres-féticheurs habillés d’une peau. Les Taneka croient que pour « devenir» un homme, il est nécessaire de combiner temps, patience et de nombreux sacrifices. L’initiation est le processus de toute une vie, la vie elle-même devient un rite de passage. La vie ne devrait donc pas être caractérisée par un « avant» et un «après», mais plutôt par un chemin continu.
JOUR 6: Chateaux d’argile, de Natitingou à Kara (100 km – 3 hr) – BÉNIN – TOGO
Nous entrerons ensuite en territoire Somba. Ils vivent dans de vraies petites forteresses. Leurs habitations, semblables à des châteaux médiévaux, représentent l’un des plus beaux exemples de l’architecture africaine ancienne. Ce style a fasciné Le Corbusier qui a même parlé d’« architecture sculpturale ». Ces forteresses sont construites entièrement à la main, couche après couche, à l’aide de petites mottes de terre travaillées pour qu’elles prennent la forme d’une maison. Une sorte de geste sensuel mélangeant force, soin et esthétique. Leur forte profession de foi animiste est prouvée par la présence de nombreux fétiches, à la forme phallique, placés à l’entrée des maisons. Avec la permission des habitants, nous visiterons l’une de ces forteresses afin de mieux comprendre leur mode de vie. En fait, leurs maisons sont à l’image de leur sens de l’anthropologie et de la cosmologie : le rez-de-chaussée, plongé dans l’obscurité, représente la mort : c’est le lieu de repos des ancêtres ; le premier étage, à ciel ouvert, représente la vie : c’est là que la grand-mère garde le nouveau-né jusqu’à ce qu’elle ait trouvé l’identité de l’ancêtre qui est revenu à la vie à travers lui. Toute la famille, ainsi que les vivres et les animaux, sont gardés à l’intérieur de la maison afin d’avoir une chance de survivre en cas d’attaque ennemie. Pendant des siècles ces populations ont trouvé refuge dans cette chaîne de montagnes difficile d’accès qu’est l’Atakora dans le but d’échapper au commerce des esclaves.
Passage de la frontière togolaise.
JOUR 7 : Danse du feu, de Kara à Sokodé (120 km – 3 hr) – TOGO
Demi journée de promenade (facile). Nous visitons la région autour du Massif Kabyé, peuplé par les Kabyé. Leurs maisons, appelées « Soukala », sont un ensemble de huttes réunies par un mur d’enceinte où ne vit qu’une seule famille patriarcale. Intéressant le travail épuisant des forgerons, qui ici utilisent des grosses pierres au lieu des marteaux. Nous suivrons le procès de productions d’une hue (à partir peut-être d’un morceau de camion…)
Dans la soirée, danse du feu. Au centre du village un grand feu éclaire les participants qui exécutent des danses au rythme frénétique des tam-tams. Les danseurs en transe se lancent sur la braise ; ils la prennent dans leurs mains et dans la bouche ; ils la passent sur leur corps sans ne se blesser ni montrer aucun signe de douleur. Difficile d’expliquer une telle performance. S’agit-il de courage ? D’autosuggestion ? De magie ? Peut-être que ce sont vraiment les fétiches qui les protègent du feu.
JOUR 8 : Forêt tropicale, de Sokodé à Kpalimé (290 km – 5 heures de route) – TOGO
Nous nous dirigerons vers le sud, avec un arrêt sur la route à Atakpame, une petite ville construite sur des collines où se trouvent tous les produits provenant des forêts voisines. Grâce à leur maîtrise des petits métiers à tisser, les hommes de la région confectionnent le grand tissu aux couleurs vives appelé « Kente ».
D’Atakpame, nous nous dirigeons vers les forêts tropicales qui entourent Kpalime, une ville au riche passé colonial qui est aujourd’hui un important marché de cacao et de café. Marche sur les collines entourant Kpalime, à travers les villages et les fermes, jusqu’à la lisière de la forêt. Sous la direction d’un entomologiste local, nous apprendrons à connaître les papillons et les insectes colorés.
JOUR 9 : Perles de verre, de Kpalime à Koforidua (220 km – 5 h de route) – TOGO – GHANA
Passage de la frontière du Ghana et continuation vers la région de la Volta.
La tribu Krobo est connue pour ses perles de verre. Les Krobo produisent et portent des perles de verre pour les cérémonies et à des fins esthétiques. Nous nous rendrons dans une communauté d’artisans producteurs de perles et pourrons même suivre le processus de fabrication pour produire notre propre perle. Les artisans fabriquent des perles suivant la même technique traditionnelle qui perdure depuis des siècles. Ils utilisent des débris de verre moulus en une poudre fine. La poudre de verre est ensuite méticuleusement distribuée en motifs et placée dans des moules en argile fabriqués à la main et recouverts de kaolin. Les perles sont cuites puis décorées, lavées pour finalement être enfilées.
JOUR 10 : Ashanti, de Koforidua à Kumasi (200 km – 5 heures de route) – GHANA
Kumasi est la capitale historique et spirituelle de l’ancien royaume Ashanti. Les Ashanti étaient l’une des nations les plus puissantes d’Afrique jusqu’à la fin du XIXe siècle, lorsque les Britanniques ont annexé le pays Ashanti à leur colonie Gold Coast. L’hommage rendu aujourd’hui à l’Asantehene (= Roi) est la meilleure preuve de sa splendeur et de sa force. Avec près de trois millions d’habitants, Kumasi est une ville tentaculaire dotée d’un marché central unique, l’un des plus grands d’Afrique. Chaque type d’artisanat Ashanti (articles en cuir, poterie, tissu Kente) se trouve ici, avec tous les types de fruits et légumes tropicaux.
Le programme comprend une visite au Centre culturel Ashanti pour y voir une riche collection d’objets façonnés au style Ashanti et conservés dans la magnifique reproduction d’une maison Ashanti. Dans l’après-midi, nous participons si disponibles – à des obsèques traditionnelles Ashanti, suivies par des personnes en deuil vêtues de magnifiques toges rouges ou noires. Nous disons « funérailles» mais en fait c’est une célébration «festive»: grâce à cette cérémonie, le défunt redevient un ancêtre et protégera sa famille. Les parents et les amis se rassemblent, socialisent et célèbrent sa mémoire. Le chef arrive entouré de sa cour à l’ombre de grands parasols tandis que les tambours rythment les danseurs dont les mouvements complexes sont hautement symboliques.
JOUR 11 : Royaumes d’or, Kumasi (transferts) – GHANA
Dans la matinée, poursuite de la découverte de Kumasi, avec la visite du musée du Palais royal, qui abrite une collection unique de bijoux en or portés par la cour Ashanti. Dans l’après-midi, visite des villages Ashanti pour y voir tissus et sculptures traditionnelles.
Si la date coïncide, le programme sera modifié pour participer au grand événement : Festival Akwasidae
JOUR 12 : Forts d’esclaves, de Kumasi à Anomabu (250 km – 4 heures de route) – GHANA
En voiture vers la côte.
Le château de Cape Coast a été construit par les Suédois en 1653. Quelques années après les Anglais l’ont conquis et en ont fait leur quartier général. En raison de cela, au moment de la colonisation, Cape Coast est devenu la première capitale de la Gold Coast.
Au présent, à l‘intérieur du Château, on peut entre autres admirer un beau musée, centré sur la culture qui peuple la région locale et sur la traite des esclaves.
JOUR 13 : Elmina, Anomabu (transferts) – GHANA
La route côtière nous fera découvrir une forêt tropicale humide dans le Parc National de Kakum : promenade sur la canopée, qui permet de contempler la forêt d’en haut.
Le « canopy » de Kakum, un pont en corde, sécurisé par des câbles en acier, représente le plus long et le haut pont de ce genre dans le monde. Depuis une hauteur de 40 mètres on peut avoir un aperçu de la forêt tout à fait original. Au lieu de dévoiler leurs troncs, les arbres offrent au regard -avant tout- leurs sommets, qui s’élancent à la recherche du soleil.
Retour sur la cote.
Le fort d’Elmina, le plus ancien bâtiment européen d’Afrique Sub-saharienne, érigé par les Portugais au XVe siècle. À différents moments, le fort a été utilisé comme entrepôt pour le commerce de l’or, de l’ivoire et finalement des esclaves. Le fort que nous visitons aujourd’hui est le résultat de travaux d’extension successifs et est reconnu comme patrimoine mondial de l’UNESCO. L’ancien cimetière hollandais d’Elmina remonte à 1806. A l’extérieur du fort se trouve un village de pêcheurs spectaculaire avec de nombreux grands bateaux de pêche colorés. Tous les jours, ces grandes pirogues en bois sont conduites sur des vagues et des courants océaniques par des pêcheurs expérimentés qui « luttent » pour gagner leur vie. Des ruelles de la vieille ville se dégage une atmosphère très vivante, ce qui nous ramène à une époque où Elmina était une ville coloniale animée.
Dans une ville voisine, nous découvrirons les Posuban, sanctuaires des compagnies Asafo où les guerriers Asafo versent encore des libations.
JOUR 14 : Métropole, de Anomabu à Accra (180 km – 3 heures de route) – GHANA
Transfert à Accra.
Accra, capitale du Ghana, a conservé son identité unique malgré le développement rapide de cette ville africaine intrigante. Nous explorons le vieux quartier de James Town, habité par la population locale connue sous le nom de Ga. Notre visite se termine par la visite d’un atelier spécialisé dans la construction de cercueils de fantaisie. Ces cercueils artisanaux uniques en leur genre peuvent revêtir toutes les formes : fruits, animaux, poissons, voitures, avions…. la seule limite étant l’imagination! Commencés à Accra, ces modèles flamboyants de cercueils sont désormais rassemblés dans le monde entier et exposés dans des musées.
Dans la soirée, transfert à l’aéroport pour le vol retour.