Description
MAROC ET PROVINCE DU SAHARA OCCIDENTAL, MAURITANIE, SÉNÉGAL ET LA CASAMANCE, GAMBIE, GUINÉE BISSAU ET L’ARCHIPEL DES BIJAGOS, GUINÉE CONAKRY, SIERRA LEONE, LIBERIA, CÔTE D’IVOIRE, GHANA, TOGO ET BENIN

EXPÉRIENCE. Une « Grande Expédition » qui traverse le Sahara du nord au sud et atteint les savanes, les forêts, les côtes et les îles du Golfe de Guinée. Nous traverserons les principaux milieux naturels, culturels et religieux du continent africain.
L’itinéraire commence à Marrakech, terminal mythique des caravanes, et se poursuit vers le Sahara occidental (aujourd’hui provinces sahariennes du Maroc) et ses sables vierges, dans une région interdite aux voyageurs depuis des décennies, dont nous sommes fiers d’être les pionniers. Sur la partie sud de notre traversée du Sahara, nous découvrons l’oasis reculée de Mauritanie. Au Sénégal, le paysage passe du désert à la savane. Le Cap d’Almadine est le point occidental du continent africain. En roulant vers le sud, le paysage changera à nouveau, passant cette fois de la savane à la forêt.
Les masques de danse sacrés de la Casamance seront le signe qu’avec le changement de l’environnement naturel, l’environnement culturel et religieux a également changé, passant de l’islam à l’animisme traditionnel, du monothéisme au polythéisme. En Guinée-Bissau, nous passerons trois jours passionnants à naviguer autour de l’archipel des Bijagos. Nous retournons sur le continent pour assister à un « concert tribal » donné par les Griots: les descendants de musiciens et de conteurs dont la lignée remonte au 12e siècle. Nous traverserons des forêts et des montagnes isolées où l’arrivée d’étrangers est un événement rare.
Dans les coins les moins connus de la Guinée, de la Sierra Leone et du Liberia, nous marcherons sur des ponts de lianes jusqu’aux villages isolés et leurs cases d’initiés. Sur le Fouta Djalon, le plus grand massif montagneux d’Afrique de l’Ouest, nous serons les hôtes des chefs traditionnels siégeant en conseil avec les notables et les anciens. La Sierra Leone a été la première colonie britannique en Afrique et possède la plus ancienne université de cette partie du continent.
Monrovia est la capitale du Liberia, la première république indépendante d’Afrique qui n’a jamais été une colonie ou un protectorat. En 1847, le pays était déjà dirigé par un président noir, l’Afro-Américain Roberts, originaire de Virginie, qui faisait partie des colons kriols, considérés comme les fondateurs de la nation. Découvrez Banana Island, un paradis immaculé, et rencontrez des joueurs de tambour sacrés et des sites de recherche de diamants. Le long de la côte du golfe de Guinée, nous voyagerons entre les rivages et les îles. Au Ghana, nous découvrirons l’ethnie Ashanti au temps des cérémonies traditionnelles, visiterons des plages sauvages et d’anciens châteaux de la traite des esclaves. Au Togo et au Bénin, l’accent sera mis sur les origines africaines du vaudou, où les transes et les rituels magiques font partie de la vie quotidienne.
Une expérience unique : Au cours de cette expédition aux multiples facettes, nous interagirons également avec « l’Afrique métropolitaine contemporaine », en nous promenant dans la vie urbaine intense de Dakar, Freetown, Abidjan et Accra, connues pour leurs restaurants et leur vie nocturne. Dans ces capitales vibrantes de l’Afrique de l’Ouest, vous aurez l’occasion de ressentir le mélange excitant de la culture urbaine, de rencontrer de jeunes artistes, de découvrir les graffitis et la musique live, et de goûter à la cuisine fusion.
CLIMAT. Les dates de départ ont été choisies pour bénéficier du meilleur climat. La fin de l’automne (et le printemps) sont les saisons idéales pour voyager à travers le Sahara ; les températures sont douces et agréables ; les nuits sont fraîches mais pas froides et les journées sont chaudes mais pas brûlantes. L’hiver (et le début du printemps) sont les périodes les plus fraîches de la saison sèche en Afrique de l’Ouest subsaharienne.
Le CONFORT est indispensable pour profiter pleinement d’un long voyage hors des sentiers battus.
Transports : des véhicules 4×4 modernes et climatisés seront le principal moyen de transport sur les itinéraires accidentés, tandis que sur les routes principales, des minibus modernes, confortables et climatisés seront utilisés.
Nuits : dans des hôtels confortables, quatre étoiles (****) dans les capitales. Hôtels récents avec chambres climatisées et installations privées dans le reste de l’itinéraire. Les hébergements ont été choisis en privilégiant le confort, la qualité de la nourriture, le service amical, le style architectural typique et les sites pittoresques. Dans les régions reculées du Sahara, nous passerons deux nuits dans notre camp mobile, avec de grandes tentes bédouines, des tapis, des matelas et des chaises. En cas de vent de sable, une tente-restaurant confortable sera installée pour le dîner. Une expérience de campement bien organisée sous les étoiles du désert est un « must » pour « l’expérience du Sahara ».
La SÉCURITÉ est notre principale préoccupation. L’expédition est basée sur notre longue expérience de la région et est menée par des chefs d’expédition compétents. L’itinéraire est sûr, notre réseau local le surveille en permanence grâce à une présence permanente sur le terrain qui fournit des informations actualisées.
OU REJOIGNEZ-NOUS POUR L’UNE DES 25 ETAPES POSSIBLES DE L’EXPEDITION :
1). LE SAHARA : 3 options, itinéraires de 12 à 19 jours traversant le plus grand désert de la planète, découvrant des étendues sauvages de dunes, d’oasis et de campements nomades.
2) SAHARA & AFRIQUE DE L’OUEST : 6 options, itinéraires de 14 à 51 jours. De la traversée du Sahara aux savanes et forêts. Une grande variété de paysages, de peuples et de cultures tribales, des nomades du désert aux oasis et aux caravanes de chameaux, en passant par les villages animistes et les masques.
3) AFRIQUE DE L’OUEST : 15 options, itinéraires de 6 à 34 jours. Savanes et forêts, rituels inconnus, tribus et cultures dans les régions subsahariennes les plus intrigantes.
1) LE SAHARA
3 options, itinéraires de 12 à 19 jours.
12 jours, DE MARRAKECH A DAKHLA. Prix à partir de: 3144 €
Maroc et provinces du Sahara occidental. Du jour 1 au jour 12 de l’itinéraire
Départ de Marrakech le 10 novembre 2025. Fin à Dakhla le 21 novembre 2025.
19 jours, DE MARRAKECH A NOUAKCHOTT. Prix à partir de: 6384 €
Maroc, provinces du Sahara occidental et Mauritanie. Du jour 1 au jour 19 de l’itinéraire
Départ de Marrakech le 10 novembre 2025. Fin à Nouakchott, soirée le 28 novembre 2025.
14 jours, DE TAN-TAN A NOUAKCHOTT. Prix à partir de: 4842 €
Provinces du Sahara occidental et Mauritanie. Du jour 6 au soir du jour 19 de l’itinéraire
Départ de Tan-Tan le 15 novembre 2025. Fin à Nouakchott au soir le 28 novembre 2025.
2) SAHARA & AFRIQUE DE L’OUEST
6 options : itinéraires de 13 jours à 51 jours
13 jours, DE DAKHLA A DAKAR. Prix à partir de: 4315 €
Rio de Oro marocain, Mauritanie, Sénégal. Du jour 11 au jour 23 de l’itinéraire
Départ de Dakhla le 20 novembre 2025. Se termine à Dakar le 2 décembre 2025.
23 jours, DE MARRAKECH À DAKAR. Prix à partir de: 7550 €
Maroc et province du Sahara occidental, Mauritanie, Sénégal. Du jour 1 au jour 23 de l’itinéraire
Départ de Marrakech le 10 novembre 2025. Se termine à Dakar le 02 décembre 2025.
51 jours, DE MARRAKECH A ACCRA. Prix à partir de: 16872 €
Maroc et province du Sahara occidental, Mauritanie, Sénégal, Gambie, Guinée Bissau et archipel des Bijagos, Guinée, Sierra Leone, Liberia, Côte d’Ivoire, Ghana. Du jour 1 au jour 51 de l’itinéraire.
Départ de Marrakech, le 10 novembre 2025. Se termine à Accra le 30 décembre 2025.
47 jours, DE MARRAKECH A ABIDJAN. Prix à partir de: 15890 €
Maroc et province du Sahara occidental, Mauritanie, Sénégal, Gambie, la Guinée Bissau, la Guinée, la Sierra Leone, le Liberia et la Côte d’Ivoire. Du jour 1 au jour 47 de l’itinéraire.
Départ de Marrakech le 10 novembre 2025. Fin à Abidjan le 26 décembre 2025.
41 jours, DE MARRAKECH À MONROVIA. Prix à partir de: 14295 €
Maroc et province du Sahara occidental, Mauritanie, Sénégal, Gambie, Guinée Bissau, Guinée, Sierra Leone, Liberia. Du jour 1 au matin du jour 41 de l’itinéraire
Départ de Marrakech le 10 novembre 2025. Se termine à Monrovia le 20 décembre 2025.
31 jours, DE MARRAKECH A L’ARCHIPEL DES BIJAGOS. Prix à partir de: 9720 €
Maroc et province du Sahara occidental, Mauritanie, Sénégal, Gambie, Guinée Bissau et archipel des Bijagos. Du jour 1 au jour 31 de l’itinéraire
Départ de Marrakech le 10 novembre 2025. Se termine à Bissau le 10 décembre 2025.
3) AFRIQUE DE L’OUEST
15 options : itinéraires de 6 jours à 34 jours
34 jours, DE DAKAR A COTONOU. Prix à partir de: 11659 €
Sénégal, Gambie, Guinée Bissau, Guinée, Sierra Leone, Liberia, Côte d’Ivoire, Ghana, Togo, Bénin. Du jour 22 au jour 55 de l’itinéraire.
Départ de Dakar le 1 décembre 2025. Se termine à Cotonou le 4 janvier 2026.
26 jours, DE DAKAR A ABIDJAN. Prix à partir de: 9867 €
Sénégal, Gambie, Guinée Bissau, Guinée, Sierra Leone, Liberia, Côte d’Ivoire. Du jour 22 au jour 47 de l’itinéraire.
Départ de Dakar le 01 décembre 2025. Se termine à Abidjan le 26 décembre 2025.
20 jours DE DAKAR A MONROVIA. Prix à partir de: 7994 €
Sénégal, Gambie, Guinée Bissau, Guinée, Sierra Leone, Liberia. Du jour 22 au jour 41 de l’itinéraire.
Départ à Dakar le 01 décembre 2025. Fin à Monrovia le 20 décembre 2025.
28 jours, DE L’ARCHIPEL DES BIJAGOS A COTONOU. Prix à partir de: 9484 €
Guinée Bissau, Guinée, Sierra Leone, Liberia, Côte d’Ivoire, Ghana, Togo, Bénin. Du jour 28 au jour 55 de l’itinéraire.
Départ de Bissau le 07 décembre 2025. Fin à Cotonou le 03 janvier 2026.
25 jours, DE BISSAU A COTONOU. Prix à partir de: 8467 €
Guinée Bissau, Guinée, Sierra Leone, Liberia, Côte d’Ivoire, Ghana, Togo, Bénin. Du jour 31 au jour 55 de l’itinéraire.
Départ de Bissau le 10 décembre 2025. Se termine à Cotonou le 03 janvier 2026.
20 jours, DE FREETOWN À COTONOU. Prix à partir de: 6992 €
Sierra Leone, Liberia, Côte d’Ivoire, Ghana, Togo, Bénin. Du jour 36 au jour 55 de l’itinéraire.
Départ de Freetown le 15 décembre 2025. Fin à Cotonou le 03 janvier 2026.
16 jours DE FREETOWN À ACCRA. Prix à partir de: 5989 €
Sierra Leone, Liberia, Côte d’Ivoire, Ghana. Du jour 36 au jour 51 de l’itinéraire.
Départ de Freetown le 15 décembre 2025. Se termine à Accra le 30 décembre 2025.
12 jours, DE MONROVIA À ACCRA. Prix à partir de: 4237 €
Liberia Côte d’Ivoire Ghana. Du jour 40 au jour 51 de l’itinéraire.
Départ de Monrovia le 19 décembre 2025. Se termine à Accra le 30 décembre 2025.
20 jours, DE L’ARCHIPEL DES BIJAGOS A ABIDJAN. Prix à partir de: 7627 €
Guinée Bissau et archipel des Bijagos, Guinée, Sierra Leone, Liberia, Côte d’Ivoire. Du jour 28 au jour 47 (après-midi) de l’itinéraire.
Départ de Bissau le 07 décembre 2025. Se termine à Abidjan le 26 décembre 2025
17 jours, DE BISSAU A ABIDJAN. Prix à partir de: 6356 €
Guinée Bissau, Guinée, Sierra Leone, Liberia, Côte d’Ivoire. Du jour 31 au jour 47 (après-midi) de l’itinéraire.
Départ de Bissau le 10 décembre 2025. Se termine à Abidjan le 26 décembre 2025.
12 jours, DE FREETOWN A ABIDJAN. Prix à partir de: 4093 €
Sierra Leone, Liberia, Côte d’Ivoire. Du jour 36 au jour 47 (après-midi) de l’itinéraire.
Départ de Freetown le 15 décembre 2025. Se termine à Abidjan le 26 décembre 2025.
14 jours, DE L’ARCHIPEL DES BIJAGOS A MONROVIA. Prix à partir de: 5755 €
Guinée Bissau et l’archipel des Bijagos, Guinée Conakry, Sierra Leone, Liberia. Du jour 28 au jour 41 de l’itinéraire.
Départ de Bissau le 07 décembre 2025. Se termine à Monrovia le 20 décembre 2025.
11 jours, DE BISSAU À MONROVIA. Prix à partir de: 4523 €
Guinea Bissau, Guinea, Sierra Leone, Liberia. Du jour 31 au jour 41 de l’itinéraire.
Départ de Bissau le 10 décembre 2025. Se termine à Monrovia le 20 décembre 2025.
6 jours, DE FREETOWN À MONROVIA. Prix à partir de: 2520 €
Sierra Leone, Liberia. Du jour 36 au jour 41 de l’itinéraire.
Départ de Freetown le 15 décembre 2025. Fin à Monrovia le 20 décembre 2025.
11 jours, D’ABIDJAN A COTONOU. Prix à partir de: 2995 €
Côte d’Ivoire, Ghana, Togo, Bénin. Du jour 45 au jour 55 de l’itinéraire.
Départ de Abidjan le25 décembre 2025. Se termine à Cotonou le 03 janvier 2026.
Jour 1 : MARRAKECH – Maroc. Lundi 10 novembre 2025
Arrivée individuelle. Un taxi de l’aéroport à l’hôtel coûte 20 euros ou 25 USD (transfert sur demande).
Jour 2 : HAUT ATLAS – Maroc
Nous quitterons la route principale pour découvrir les villages berbères les moins fréquentés du Haut Atlas et rejoindrons les chercheurs de pierres précieuses en quête d’améthyste et de tourmaline. Avec leur aide, nous pourrons trouver nos propres pierres précieuses. Notre itinéraire passe par le col de Tizi n ‘Tichka à 2273 mt. sur le versant sud de l’Atlas. Ait Benhaddou se trouve le long de l’ancienne route des caravanes reliant Marrakech au Sahara. Au fil des ans, de nombreux films célèbres ont été tournés dans ce ksar, tels que Lawrence d’Arabie, Sodome et Gomorrhe, Œdipe roi, Le ciel qui s’abrite, Les joyaux du Nil, Jésus de Nazareth, Alexandre, Gladiateur, et bien d’autres encore…
Arrivée à Ouarzazate, grande oasis aux portes du désert.
Jour 3 : OUADI DRAA ET ART RUPESTRE – Maroc
Nous suivrons la première partie du Ouadi (rivière) Draa. Cette importante rivière et ses crues ont créé une longue bande de palmeraie continue cachant dans son ombre des jardins potagers qui s’étendent vers le sud en suivant la rivière sur des centaines de kilomètres dans le désert, une longue oasis unique avec des millions de palmiers dattiers. Visite d’un site archéologique avec des centaines de graffitis représentant des chasseurs, des guerriers, des cavaliers et des animaux sauvages ; témoignage silencieux des peuples qui vivaient dans ces régions il y a des milliers d’années, avant la désertification. Déjeuner dans un restaurant de la charmante oasis de Zagora. L’itinéraire se poursuit le long de la vallée du Draa jusqu’à Mhamid. Au sud-est de Mhamid, l’eau de la rivière disparaît dans le désert. Mhamid est le dernier poste permanent avant le désert total.
Jour 4 : DUNES, FOSSILES ET ANTILOPES – Maroc
A partir de Mhamid, l’aventure du Sahara commence ; notre 4×4 sortant des sentiers battus traversera une région de hautes dunes, l’Erg Chegaga, que nous pourrons traverser en son milieu.
Ici, avec un peu de chance, nous pourrons rencontrer des antilopes blanches addax, rares et menacées… L’addax est une antilope du désert en danger critique d’extinction qui vit dans quelques régions isolées du Sahara.
Nous atteindrons ensuite le lac salé sec d’Iriki et un site où chacun d’entre nous pourra trouver ses propres fossiles. Après une journée intense de conduite en tout-terrain à travers de hautes chaînes de dunes, nous rejoindrons l’oasis pittoresque de Foum Zguid.
Jour 5 : LA PISTE DES OASIS – Maroc
Reprise de la route pour traverser une région aux paysages spectaculaires : montagnes rocheuses et grandes oasis.
Promenade dans une oasis pour découvrir ce miracle vert entouré d’un environnement aride. Déjeuner dans un restaurant local, arrivée en soirée à la petite oasis d’Icht
Jour 6 : TERMINALS DE CARAVANE – Maroc
Dans la région peu visitée d’Assa, nous découvrirons la même ancienne architecture arabo-berbère en pierre que nous retrouverons à près de mille kilomètres de là, à la lisière sud du Sahara, dans les oasis de Chinguetti et de Ouadane, en Mauritanie, qui étaient autrefois reliées à Assa par une route caravanière que nous essaierons de retracer en partie. La petite ville de Guelmim est un ancien terminal de caravanes. Nous y chercherons les vestiges de l’ancien commerce transsaharien…
À partir de là, l’itinéraire suivra en partie l’une des côtes les plus poissonneuses de la planète et la « route de l’envol » des oiseaux paléo-artiques qui migrent de l’Europe du Nord et de la Russie pour passer l’hiver en Afrique. Les oiseaux migrateurs qui voyagent, comme nous, du nord au sud, seront une référence pour notre itinéraire jusqu’à l’archipel des Bijagos en Guinée Bissau.
Un spectaculaire fort militaire fantôme « garde » encore les anciennes frontières entre le protectorat français du Maroc et le Sahara espagnol. L’exploration du fort nous donnera l’impression d’être sur le plateau d’un vieux film de la Légion étrangère française.
Arrivée dans la soirée au charmant et confortable hôtel Ksar Tafnidilt, construit avec des matériaux locaux dans une belle architecture saharienne. L’hôtel est géré par notre amie Magali, une Française. Magali est une experte du désert ; elle a remporté le « Rallye des Gazelles », la compétition hors route la plus difficile réservée aux équipes féminines. Ksar Tafnidilt est un point de rencontre pour les voyageurs passionnés du Sahara, qui échangent les dernières nouvelles sur l’état des pistes, les formalités aux frontières et plus encore.
Jour 7 : ESTUARIES ET DESERT – Maroc
Après avoir quitté Tafnidilt, nous traversons une chaîne de dunes abruptes pour atteindre la région de l’estuaire du Dra, visitée uniquement par les voyageurs courageux qui osent trouver leur chemin sur les pistes sablonneuses entre les falaises et l’océan Atlantique. Ici, nous découvrirons de minuscules établissements temporaires de pêcheurs, des postes militaires coloniaux fantômes, des dunes et des chameaux dans un paysage vierge, et si la marée nous porte chance, nous roulerons pendant des kilomètres sur une plage sauvage où les hautes dunes rencontrent l’océan.
Nous quitterons le littoral en suivant le lit d’une rivière (Ouadi) dans un grand canyon : le seul chemin possible entre les hautes dunes, les falaises et l’océan.
Jour 8 : DUNES ET LAGOONS – Maroc
A partir de Tan-Tan, la route suit un itinéraire passionnant à travers une falaise à la limite entre le Sahara et l’océan. La lagune salée de Naila, séparée de l’océan par des rangées de dunes, avec un estuaire sur la mer, est le plus grand lac salé du Maroc (100 km²). Cette zone protégée d’une grande beauté naturelle est un point de repos important dans le voyage migratoire des oiseaux. Elle peut accueillir jusqu’à 20 000 espèces individuelles comme les flamants roses, les cormorans, les mouettes, les hérons et bien d’autres.
Nous embarquerons sur des bateaux de pêche locaux pour explorer les eaux émeraude entourées de dunes jaunes et d’escarpements bruns dans un paysage d’une beauté étonnante.
Arrivée en fin d’après-midi à la petite ville de Tarfaya sur le cap Juby, à moins de 100 km des îles Canaries. Tarfaya est une ancienne base de l’Aéropostale, pionnière de la poste aérienne entre l’Europe et l’Afrique et l’Amérique latine. Musée intéressant et vestiges de l’architecture coloniale espagnole. Saint Exupéry, le célèbre aviateur et écrivain, auteur du « Petit Prince », était familier à Tarfaya.
Jours 9 et 10 : SAHARA OCCIDENTAL : LA PISTE INTERDITE – Maroc
À Laayoune, nous rencontrerons notre guide local, un nomade issu d’une tribu sahraouie, qui nous conduira pendant trois jours à travers le Sahara occidental, du nord au sud, dans le cadre d’une expédition tout-terrain. L’ancienne colonie espagnole du Sahara a été le théâtre d’une longue guerre entre le Front armé du Polisario et l’armée marocaine. Aujourd’hui, elle fait partie du Maroc. Depuis la seconde moitié des années 70, en raison de cette longue «guerre des sables», cette région est interdite aux voyageurs. Jusqu’à aujourd’hui, aucun traité de paix n’a été signé, mais cela fait des décennies qu’aucun combat n’a eu lieu dans la bande que nous traversons. Nous sommes fiers d’être les « premiers » à amener les voyageurs intrépides dans les vastes régions sablonneuses de Saguia El Hamra, Tiris Zemmour, pour finir par le spectaculaire Rio de Oro. Au cours de cette expédition saharienne, nous traverserons de grandes dunes pour découvrir des puits fréquentés par de longues files de chameaux appartenant aux légendaires nomades Reguibat.
Jour 11 : DU DESERT À L’OCÉAN – Maroc
Le matin, poursuite de notre expédition transsaharienne, à travers une région de dunes, de puits et de campements nomades. Dans l’après-midi, une route nous mènera jusqu’à l’océan.
Jour 12 : RIO DE ORO – Maroc
L’étonnante beauté du paysage de la péninsule de Dakhla en fait un lieu unique. Le Rio de Oro est un bras de mer de 25 milles de long, entre falaises et dunes. Les couleurs pastel peignent le paysage : l’océan bleu, le sable jaune, les champs d’algues émeraude et les rochers sombres. Vivez un événement unique: pendant la marée haute, l’océan inondera le désert. Une dune blanche et des collines rocheuses deviendront des îles temporaires.
La petite ville de Dakhla a été fondée par des navigateurs espagnols en 1502 sous le nom de « Villa Cisneros ». Visite du port de pêche coloré, déjeuner dans une ferme ostréicole. Promenade en voiture le long du littoral pour découvrir l’endroit où les vagues s’échouent sur les dunes de sable. Dîner dans un restaurant typique.
Jour 13 : FRONTIERE : LIGNES DANS LES SABLES – Maroc – Mauritanie
Notre chemin se déroule sur la spectaculaire falaise entre le désert et l’océan. Nous suivons la seule route ouverte vers le sud. Un panneau indique que nous sommes « sur » le Tropique du Cancer. Au poste militaire de Guerguerat, nous franchirons la frontière sud du Maroc, la seule route ouverte entre le Maghreb et l’Afrique noire, un site sensible. Nous parcourrons quelques kilomètres dans le no man’s land. La frontière est une ligne théorique dans le désert qui « sépare le sable du sable », de l’autre côté, le poste militaire de Mauritanie. Arrivée à Nouadhibou dans la soirée.
Jours 14 et 15 : ADRAR : DUNES ET MONTAGNES – Mauritanie
Une journée de transfert sur route et piste nous mènera à la ville minière d’Akjoujt. Après Akjoujt, un long itinéraire « hors-piste » nous permettra de trouver le chemin à travers de hautes dunes. Pour traverser de longues étendues de dunes, nous diminuerons la pression des pneus, le GPS, les cartes et la boussole nous aideront à naviguer dans un univers géologique intact. L’Erg Amatlich est l’un des plus beaux bassins dunaires de Mauritanie. Le Sahara peut donner au voyageur l’impression d’être la première personne sur une planète. Nous pourrons y découvrir des traces de présence humaine millénaire telles que des outils de pierre et des tessons de poteries. Lorsque quelques rares pâturages apparaissent, nous trouverons des campements nomades. Ces rencontres humaines, après le silence profond du désert, sont intenses. Nous nous enfoncerons dans le paysage pittoresque du massif de l’Adrar : vallées, hautes montagnes, dunes de sable jaune, pics de roches sombres et rouges. Nous apprécierons les oasis isolées et les petits villages en pisé.
Après une longue et intense journée, arrivée en soirée à Chinguetti où nous passerons deux jours à visiter la région.
Jour 16 : CHINGUETTI, L’OASIS – Mauritanie
La citadelle de pierre de Chinguetti date du XIIIe siècle et constitue un point de passage de plusieurs routes transsahariennes reliant la côte méditerranéenne à l’Afrique noire. L’atmosphère de la vieille ville en pierre, l’architecture, quelques collections de manuscrits anciens du Moyen-Âge et l’oasis avec ses « miracles verts » de palmiers et de jardins entourés par l’immensité du Sahara sont les points forts de Chinguetti. De grandes chaînes de dunes jaunes constituent la limite occidentale de la ville qui « lutte » pour ne pas être recouverte par le sable.
La mosquée principale et son minaret en pierre : la mosquée de Chinguetti est la deuxième plus ancienne encore en activité dans tout le monde musulman.
Nous passerons toute la journée dans l’atmosphère magique de cette citadelle du désert, considérée comme le joyau des oasis mauritaniennes, à la découverte de deux anciennes collections de manuscrits, dont celle de Ould Habott, la plus importante de Mauritanie. Retour à notre confortable maison d’hôtes.
JOUR 17 : OUADANE : L’OASIS LA PLUS ELOIGNEE – Mauritanie
Nous rejoindrons Ouadane par un itinéraire « hors des sentiers battus » qui suit un Ouadi (ruisseau sec), à la découverte d’une minuscule oasis cachée dans les hautes dunes. Ouadane est l’oasis la plus éloignée de Mauritanie, un avant-poste dans la partie la plus vide du Sahara. Fondée en 1147. En bonne partie en ruine, certaines de ses maisons de pierre perchées sur une colline rocheuse entourée par l’immensité du désert sont encore habitées. Dans l’Antiquité, cette ville était un important point de commerce caravanier entre le Maghreb et l’Afrique noire. Le commerce était si florissant qu’en 1487, les Portugais ont construit un comptoir commercial fortifié dans la région.
Après cette journée fascinante, nous retournerons à notre confortable maison d’hôtes à Chinguetti.
Jour 18 : OASIS VERTE – Mauritanie
Le paysage ne cessera jamais de nous surprendre. En quittant la piste principale, nous atteindrons une région de montagnes, de gorges et de canyons spectaculaires. Un espace infini dominé par l’ocre de la terre et le bleu du ciel.
A l’horizon, les ruines du Fort Saganne, construit pour le tournage du film éponyme : Fort Saganne avec Gérard Depardieu et Catherine Deneuve.
Le site d’Agrour, situé au sommet du col d’Amogjar, recèle de l’art rupestre préhistorique.
Après une courte visite du marché d’Atar, nous rejoignons Terjit, l’une des oasis les plus luxuriantes de Mauritanie. Après avoir traversé une dense palmeraie protégée par une gorge et suivi un minuscule ruisseau, nous découvrons un vaste abri sous roche où coule une eau de source. Une atmosphère inattendue, déconnectée du temps et de la rudesse du désert.
Jour 19 : NOUKCHOTT – Mauritanie
Du désert à l’océan, du Sahara à l’Afrique noire.
Arrivée à Nouakchott, la capitale du pays.
En guise de résumé de l’histoire et de la culture mauritaniennes, visite de l’intéressant musée national qui présente des objets archéologiques, des artefacts, des costumes et des textiles de la préhistoire à nos jours. Photos uniques prises lors des fouilles d’Aoudaghost, la ville commerçante du nord et le site le mieux conservé du légendaire empire du Ghana. Le Ghana était le plus ancien empire et royaume connu en Afrique noire. Daté du VIe siècle, l’empire se trouvait au sud-est de la Mauritanie. A cette époque, les caravanes transportant l’or vers l’Afrique du Nord partaient d’Aoudaghost et passaient par Ouadane et Assa, que nous avions découvert lors de notre traversée du Sahara.
Déjeuner dans un restaurant tenu par des femmes ivoiriennes qui nous feront découvrir la savoureuse cuisine de l’Afrique de l’Ouest.
Les centaines de pirogues colorées qui bordent la plage du port de pêche de Nouakchott nous laisseront émerveillés. Nos yeux, habitués au sable et aux dunes, se refléteront dans les eaux tumultueuses, dans lesquelles se mêlent le vent, les vagues, les pirogues peintes de couleurs vives et les pêcheurs subsahariens (principalement sénégalais) qui vendent leurs abondantes prises au marché. La Mauritanie traite plus de 1 800 000 tonnes de poisson chaque année.
Jour 20 : PARC NATIONAL DE DJOUDJ – Mauritanie – Sénégal
Départ en début de matinée en direction du sud du Sénégal. La frontière naturelle entre la Mauritanie et le Sénégal est le fleuve Sénégal, une frontière naturelle entre le désert et la savane. Nous traverserons le fleuve sur un pont mobile et entrerons dans une zone humide unique entre le Sahara et le Sahel. Le parc national du Djoudj, classé au patrimoine mondial de l’humanité, est une oasis de verdure formée par des centaines de kilomètres de terres partiellement inondées. Ce «paradis humide» est le meilleur habitat et le site de nidification de plus d’un million d’oiseaux migrateurs et sédentaires.
Totalement entouré d’un paysage aride, l’habitat protégé des zones humides attire les oiseaux migrateurs. Plus de 400 espèces vivent temporairement dans cette réserve ornithologique unique. Nous ferons une excursion en bateau pour visiter une île avec une concentration étonnante de pélicans.
Arrivée dans la soirée à Saint Louis.
Jour 21 : SAINT LOUIS : CITADELLE COLONIALE ET AFRICAINE – Sénégal
Le matin, visite de Saint Louis, la première capitale des colonies françaises en AOF (Afrique Occidentale Française), une vieille ville charmante, située sur deux îles jumelles : la coloniale et la locale, toutes deux situées entre le fleuve Sénégal et l’océan. La meilleure façon de parcourir les rues étroites de Saint Louis est d’embarquer à bord d’une calèche, comme le font les locaux ! Des boutiques d’artisans, des galeries d’art, des bibliothèques avec des livres anciens et modernes et un intéressant musée de la photographie sont parmi les points forts de cette charmante vieille capitale.
Jour 22 : DU VILLAGE DES PECHEURS AU LAC RETBA – Sénégal
Le matin, nous nous dirigeons vers le sud pour découvrir le plus grand village de pêcheurs du Sénégal, où plus de 4 500 pirogues en bois arrivent sur le rivage avec la prise du jour. Nous quitterons nos véhicules pour un moyen de transport local moins intrusif et amusant, un char à ânes, idéal pour approcher les pêcheurs qui vendent leurs prises aux femmes, les reines du marché. Nous nous familiariserons avec les artisans qui sculptent les grandes pirogues et les peintres qui les décorent de couleurs vives. Nous terminerons la visite par une rencontre intéressante : un « Marabout » (saint homme local) nous recevra dans sa grande demeure. Spécialisé dans les bénédictions destinées à protéger les pirogues et les pêcheurs, le Marabout saura nous initier aux anciennes techniques de géomancie et de divination.
Arrivée au lac Retba, anciennement connu sous le nom de lac Rose. C’est un lac d’eau salée peu profond entouré de dunes.
Jour 23 : DAKAR – Sénégal
La capitale du Sénégal est devenue un centre important du renouveau politique, artistique et intellectuel pendant la période de l’indépendance et reste la métropole la plus animée de l’Afrique de l’Ouest francophone. Visite du « Musée des Civilisations Noires » comprenant de grandes collections d’art tribal, de textiles et d’artistes locaux contemporains. Le quartier du « Plateau », le palais présidentiel, un marché typique, la gare ferroviaire Dakar-Bamako entièrement restaurée – un grand exemple d’architecture coloniale. Ferry pour l’île de Gorée. Le meilleur moment pour profiter de l’atmosphère de Gorée est au coucher du soleil, lorsque les touristes en masse ont disparu. Les esclaves qui attendaient d’être expédiés vers les Amériques étaient entassés sur l’île de Gorée ; entièrement restaurée, l’île témoigne encore de cette époque. Aujourd’hui, le climat doux, l’histoire et l’architecture ancienne, ainsi que les bons restaurants et les boutiques, font de Gorée une destination attrayante et branchée pour les visiteurs locaux et étrangers.
Jour 24 : LES SALINES DE KAOLAK – Sénégal
Nous nous dirigeons vers la ville de Kaolack, dans une région de marais salants. Déjeuner dans un restaurant local. Kaolack, situé sur le fleuve Saloum, est un important port d’exportation d’arachides et de sel du Sénégal et des pays voisins, et un grand marché.
Jour 25 : ENTRE ARCHEOLOGIE ET CONTEMPORANEITE – Sénégal – Gambie
Départ matinal en direction de la région située entre la rive nord du fleuve Gambie et le Sénégal, qui a abrité l’une des plus grandes civilisations mégalithiques de la planète. Sine Ngayene est le site mégalithique le plus riche avec 1 102 pierres érigées. Nous traversons la frontière avec la Gambie, minuscule pays anglophone entouré par le Sénégal, et faisons l’expérience d’une traversée en ferry « très locale » du grand estuaire du fleuve Gambie pour atteindre Banjul, la capitale du pays. Visite du musée national. En option : soirée musicale en ville.
Jour 26 : LES OISEAUX DE LA GAMBIE – Gambie – Casamance (Sénégal)
Matinée brève mais intense d’observation des oiseaux, menée par un expert à travers différents environnements naturels tels que les zones humides et la savane. La Gambie est une destination connue pour l’observation des oiseaux. Arrivée à la frontière de la Casamance, la région sud du Sénégal. L’environnement naturel changera progressivement de la savane à la forêt.
En fin d’après-midi, arrivée à Ziguinchor, charmante petite ville à l’architecture coloniale intéressante et au grand marché.
Jour 27 : CASAMANCE : ROIS ET MASQUES – Sénégal
La route traverse un paysage spectaculaire de lagunes, de mangroves et de petites îles créées par l’estuaire du fleuve Casamance. Dans un village reculé, nous serons reçus par le monarque de l’un des plus anciens royaumes Diola (Jula). Dans les anciennes traditions africaines, le roi est également le grand prêtre qui concentre en sa personne les pouvoirs politiques et mystiques. Après l’offrande traditionnelle de libations à la lisière de la forêt sacrée, Sa Majesté se fera un plaisir de répondre à nos questions sur l’histoire de son peuple, les règles d’un chef traditionnel, les tabous complexes et les significations mystiques de la fonction de roi dans la culture Diola.
Dans l’après-midi, nous participerons aux danses rituelles des masques sacrés du peuple Diola. Les masques appartiennent à une société secrète et l’identité des danseurs n’est pas révélée ; on dit que le masque est animé par des esprits. Tambours, danses et foule colorée animeront le petit village à l’ombre des grands kapokiers.
Jour 28 : ENTRE EAU ET TERRE – Sénégal – Guinée Bissau
Après avoir franchi la frontière avec la Guinée Bissau (ancienne Guinée portugaise), la route nous mènera au sud vers un écosystème unique où les bolons (bras de mer) pénètrent la terre sur plus de cent kilomètrs, créant une vaste zone d’inondation temporaire. Les frontières entre l’eau salée, la terre et l’eau douce sont incertaines et changent avec les marées. 23% du territoire de la Guinée Bissau est sous l’eau à marée haute et émerge à marée basse…
Arrivée à Bissau.
JOUR 29 : ARCHIPEL SACRÉ DES BIJAGOS : LA CAPITALE FANTÔME – Guinée Bissau
Trois jours de navigation spectaculaire en hors-bord pour découvrir l’archipel des Bijagos, sa nature fascinante et ses tribus isolées.
L’archipel, composé de 88 îles et îlots, est situé à une distance moyenne de 40 milles de la côte. Bijagos est un « joyau géographique » pour sa richesse naturelle et culturelle.
Bolama a été l’ancienne capitale de la Guinée portugaise de 1871 à 1941, date à laquelle elle a été déplacée à Bissau. Après le départ des Portugais, des autochtones sont venus squatter la ville. La ville est aujourd’hui en ruine, en partie envahie par la végétation tropicale. Bolama, qui a été construite sur le modèle d’un « Castrum Romanum » (citadelle romaine), est aujourd’hui un mélange de grandes avenues droites, de places vides ensoleillées et léthargiques, de fontaines sèches, de jardins broussailleux et de bâtiments administratifs néo-palladiens en ruine. À l’ombre des colonnes de l’ancien palais du gouverneur, des chèvres paissent paisiblement ; bien qu’habitée, cette ville jouit d’une atmosphère féerique de ville fantôme.
JOUR 30 : CÉRÉMONIE DE DANSE DE VACA BRUTO – Guinée Bissau
Dans l’après-midi, courte navigation vers l’île de Bubaque, la minuscule « capitale » de l’archipel des Bijagos, avec son petit marché coloré. En raison de l’éloignement, de l’absence de moyens de transport et de l’attachement profond des habitants à leurs traditions, les tribus Bijagos ont été peu influencées par le monde extérieur. La vie dans les villages est caractérisée par des rites d’initiation et des cérémonies secrètes. Dans certains villages, les jeunes hommes doivent suivre un rite d’initiation de sept ans et vivre dans un « couvent » sans contact avec les femmes. Dans l’archipel des Bijagos, la vie est toujours rythmée par le « cycle des saisons ».
Pendant la longue saison sèche, lorsque les récoltes sont terminées, les principales cérémonies ont lieu. Le Vaca Bruto (taureau sauvage) est le masque le plus spectaculaire des îles. Les danseurs donnent au masque une présence réaliste en s’inclinant et en regardant vers le sol. Avec des yeux en verre dépoli, de vraies cornes, des oreilles en cuir et une corde dans la narine, le tout donne l’idée d’un véritable animal sauvage. Vaca Bruto représente un jeune homme en pleine possession de sa force physique mais au comportement encore immature puisqu’il n’est pas encore passé par les dernières initiations. Tous les villageois assistent à cette fascinante cérémonie.
JOUR 31 : VIE DANS LES ÎLES – Guinée Bissau
Matinée de détente à Ponta Anchaca avec ses plages sauvages et sa piscine.
Sur demande (non inclus) Départ matinal pour une excursion sur l’île d’Orango à la recherche d’une faune résiduelle d’hippopotames qui s’est acclimatée à la vie sur les îles. Ils vivent principalement dans les marais d’eau douce, mais nagent parfois dans l’océan. Un guide local conduira les visiteurs, la rencontre avec les hippopotames n’est pas toujours acquise.
L’après-midi, navigation vers Bissau.
Un véhicule nous attendra pour une brève visite de la ville. Bissau est une capitale minuscule mais intrigante, avec une architecture et une atmosphère portugaises anciennes et un énorme fort, souvenir de l’époque de la traite des esclaves.
Jour 32 : GRIOT : LES TROBADORS AFRICAINS – Guinée Bissau
Départ matinal. Après le déjeuner, nous quittons la route principale pour nous rendre dans un petit village de la région des Malinké.
Les Malinkés sont les descendants de l’ancien empire du Mali et sont répandus dans les territoires actuels du Mali, de la Guinée Conakry, de la Côte d’Ivoire, du Sénégal et de la Guinée Bissau. Les griots sont un groupe de musiciens-narrateurs qui remontent au 13e siècle de l’Empire du Mali. Le village que nous visitons est connu pour ses familles de griots qui transmettent ces traditions de génération en génération depuis l’époque de l’Empire. Réputés également pour leur habileté à fabriquer des instruments de musique, ils donneront un concert. Arrivée à Gabu.
Jour 33 : FOUTA DJALON : LE PLUS GRAND MASSIF DE MONTAGNE D’AFRIQUE DE L’OUEST – Guinée Bissau – Guinée Conakry
Départ matinal pour une longue journée de route.Par une frontière éloignée, nous passerons en Guinée (Guinée Conakry, ancienne Guinée française), découvrant une région aux espaces sauvages, aux montagnes spectaculaires couvertes d’une savane boisée, aux forêts tropicales et aux villages Peul isolés sur le massif du Fouta Djalon.
Considéré comme la région la plus spectaculaire de Guinée, grâce à ses montagnes, ses hauts plateaux, sa savane et ses vallées profondes, le Fouta Djalon est le « réservoir d’eau » de l’Afrique de l’Ouest. En effet, trois fleuves ont donné leur nom à quatre nations : Niger, Nigeria, Sénégal et Gambie, prennent leur source en Guinée. Ce territoire est habité par les Peul, célèbres pour leur beauté et leurs compétences en tant que principaux éleveurs de vaches zébu en Afrique de l’Ouest. Arrivée à Labé dans la soirée
Jour 34 : LE CONSEIL DES ANCIENS – Guinée Conakry
Journée consacrée à la découverte du Fouta Djalon, de sa nature et de sa culture. Le matin, nous visiterons le marché de Labé, le marché le plus animé de la région. En quittant Labé, nous découvrirons un environnement naturel fantastique où les montagnes rencontrent la savane et les vallées profondes la forêt. Dans le Fouta Djalon se trouvent les cascades les plus spectaculaires encadrées par la forêt dans un paysage vierge. Après avoir été présentés par nos relations aux anciens, en leur offrant des cadeaux traditionnels comme des noix de cola, nous aurons le privilège d’être reçus par les chefs et dignitaires siégeant en conseil. Dans une très grande hutte ronde en argile avec un toit en paillé décoré, vêtus de costumes traditionnels, les descendants d’un des plus anciens royaume Peul nous raconteront l’histoire de leur peuple et accepteront de répondre à nos questions sur les origines de leur tribu et les règles traditionnelles encore pratiquées.
Arrivée à Dalaba à 1.200 m d’altitude.
Jour 35 : BAS-RELIEF AFRICAIN – Guinée Conakry
Visite de Dalaba, une petite ville agréable. La « casa a palabra » (la maison de la parole), avec ses beaux bas-reliefs en argile, est d’un pur style architectural Peul. C’est ici que les chefs se réunissaient avec l’administration coloniale. Visite de la villa construite par le gouverneur colonial et utilisée plus tard par le premier président de la Guinée indépendante. Le leader de l’indépendance était Sekou Touré, l’un des hommes politiques africains anticolonialistes les plus radicaux ; il refusa toute coopération avec les Français et créa des liens étroits avec l’Union soviétique et une amitié personnelle avec Ceausescu. Certaines villas utilisées par les ministres et les invités de Sekou Touré sont des réminiscences de cette époque. C’est dans une villa aujourd’hui en ruine que Miriam Makeba a rencontré et épousé Stokley Carmichael, un exilé des États-Unis qui fut l’un des inspirateurs de la branche armée des Black Panthers. Nous quitterons Dalaba en suivant le versant sud du massif pour atteindre Mamou et Kindia dans la soirée.
Le dîner sera une dégustation spéciale de différentes spécialités de la gastronomie guinéenne.
Illuminés par l’éclat du feu, appelés par le rythme intense des tambours apparaîtront et danseront les masques locaux de la forêt sacrée, dont le principal et le plus spectaculaire est le Baga Nimba, considéré comme l’un des symboles du pays.
Jour 36 : FREETOWN : UNE LONGUE HISTOIRE – Guinée – Sierra Leone
La route rejoint la frontière de la Sierra Leone, arrivée en fin d’après-midi à Freetown, la capitale du pays.
Les origines de Freetown : en 1786, les 380 premiers esclaves africains affranchis sont arrivés en Sierra Leone en provenance d’Amérique où ils avaient combattu dans la guerre d’indépendance aux côtés des Britanniques. Après avoir perdu la guerre, les Britanniques les ont envoyés en Sierra Leone et ont créé les premières colonies d’esclaves affranchis. Quelques mois après leur arrivée, les nouveaux arrivants mouraient de faim, contractaient des maladies nouvelles et inconnues et se battaient avec la population locale, qui les supportait difficilement. Quelques années plus tard, pendant la guerre napoléonienne, Freetown, qui arborait le drapeau britannique, a été attaquée par sept navires de la marine française et détruite. Quelques rares survivants s’échappent sur les pirogues envoyées par… les marchands d’esclaves. A partir de 1807, suite à l’abolition de la traite des esclaves par l’Empire britannique, les navires des marchands d’esclaves capturés par la marine britannique libèrent les esclaves en Sierra Leone. En 1808, Freetown devient la capitale de la première colonie britannique en Afrique tropicale. À cette époque, les Krio, ou anciens esclaves, étaient plus de 50 000, créant une élite qui faisait pression sur l’administration pour une meilleure éducation. En 1845, la première université d’Afrique de l’Ouest a été construite à Fourah Bay. Pendant la période coloniale, Freetown était connue comme « l’Athènes de l’Afrique de l’Ouest ».
Jour 37 : LA SIERRA DES LIONS – Sierra Leone
Visite matinale de Freetown
L’après-midi, route le long de la côte, sur les pentes des montagnes de la péninsule de Freetown, seul le jaune des plages sépare le vert de la forêt du bleu de l’océan. Le pays a été nommé d’après ces montagnes, la Sierra (montagnes) du lion. Arrêt à River number two considérée comme l’une des plus belles plages d’Afrique de l’Ouest. Arrivée au village de Kent. Un bateau local nous amènera à l’île de Banana.
Day 38: BANANA ISLAND – Sierra Leone
Journée entière à faire le tour en bateau de l’île, à l’explorer et à marcher pour découvrir un paradis vierge : montagnes, forêts primaires, villages et petites plages isolées. Pour les voyageurs les plus actifs, une randonnée de 2 heures dans la forêt ou la poursuite du tour de l’île. Retour pour un déjeuner tardif. Détente entre petites plages et forêt ou visite du village voisin.
Jour 39 : DIAMANTS – Sierra Leone
Après le déjeuner, arrivée à Bo. La recherche de diamants est aussi addictive que les jeux de hasard, du moins, la possibilité de trouver une « fortune » peut devenir une réalité, seulement pour quelques chanceux. Les diamants ont joué un rôle important dans l’histoire récente et troublée du pays. La quantité et la qualité des « pierres » encore à trouver sont importantes. Nous arrivons dans un village. Après avoir demandé la permission au chef, des villageois nous emmènent sur le site où nous pouvons rencontrer des chercheurs de diamants. Une personne locale nous expliquera les techniques d’extraction artisanale et de «lavage de sable».
Jour 40 : BUNDO : MASQUES FÉMININS – Sierra Leone – Liberia
Une route spectaculaire à travers la forêt nous mènera à la rivière Mano et à la frontière avec le Liberia. Dans la plupart des régions d’Afrique, les masques sont l’apanage des hommes, mais chez les Mende et les populations voisines, les masques Bundo sont l’apanage des femmes et jouent un rôle crucial dans les rites de puberté des jeunes filles. Dans un petit village, nous assisterons à la sortie de ces masques et d’autres, un événement qui attire la participation d’une foule bigarrée. Arrivée à Monrovia dans la soirée.
Jour 41 : « LIBERIA » : LA TERRE DES HOMMES LIBRES – Liberia
Le Liberia est le seul pays africain à n’avoir jamais été ni une colonie ni un protectorat. Le Liberia a été fondé par les Krio, des esclaves affranchis qui sont revenus des États-Unis en Afrique, et c’est pour cette raison qu’il a été baptisé « Liberia ». Les Krio représentent 5% de la population et sont les principaux acteurs de l’économie et de la politique, ils sont considérés comme les créateurs de la nation et de l’économie moderne. 80% de la population parle la langue locale krio, une sorte de « pidgin » (slung dérivé de l’anglais américain).
Notre hôtel avec vue sur l’océan est le point de départ idéal pour une intéressante visite à pied de la ville. La franc-maçonnerie a eu un grand impact sur l’histoire du Liberia et la culture krio. Visite de l’imposant temple maçonnique et, si nous avons de la chance, rencontre avec le Grand Maître. Un symbole de Monrovia est ce qui reste de l’hôtel Ducor Palace, inauguré en 1960 et qui fut l’un des premiers cinq étoiles d’Afrique. Situé sur une colline rocheuse au point culminant de Monrovia, il domine toute la ville et le golfe. L’hôtel accueillait les événements sociaux et les fêtes des élites africaines à l’époque effervescente des indépendances. Dans la grande piscine face à l’océan, Idi Amin avait l’habitude de nager en portant son arme à la ceinture pendant que son amie Miriam Makeba chantait.
Après la guerre civile, le bâtiment a été pillé à plusieurs reprises. L’hôtel est aujourd’hui abandonné et fermé, mais si nous obtenons l’autorisation nécessaire, nous pourrons peut-être le visiter. En 2008, le gouvernement avait conclu un accord avec Ghaddafi pour le reconstruire, mais le projet, comme beaucoup d’autres projets de développement libyens en Afrique, n’a jamais abouti en raison de la guerre de changement de régime que l’Europe et l’Amérique ont déclenchée pour renverser Ghaddafi. Le bâtiment du musée national est lui-même un exemple d’architecture traditionnelle krio. On y découvre une grande collection de masques anciens et d’objets rituels. La visite comprend une exposition photographique sur la guerre civile qui s’est déroulée entre 1989 et 2003. D’anciens bâtiments coloniaux et des églises krio en pierre font également partie de cette visite intrigante.
Déjeuner et départ pour Gbarnga.
Jour 42 : PONTS DE LIANES – Libéria – Côte d’Ivoire
Départ matinal pour la frontière de la Côte d’Ivoire. Après les formalités, une route traversant une végétation luxuriante nous mènera à un village isolé et à une courte marche jusqu’à un spectaculaire pont de lianes traversant une grande rivière dans la jungle. Les ponts de lianes sont des chefs-d’œuvre d’une véritable « technologie tribale ». Ils sont construits exclusivement avec des matériaux végétaux, comme le bois et les lianes, sans utiliser de clous, de cordes ou d’autres matériaux étrangers à la forêt. Seuls les initiés peuvent récolter les lianes et le bois et les laisser dans la forêt, car on croit qu’un esprit puissant construira le pont en une nuit. Ni les femmes ni les non-initiés ne sont autorisés à pénétrer dans la forêt pendant la préparation d’un nouveau pont, afin de garantir le secret de cette « technologie magique ». Arrivée en soirée à la petite ville de Man, entourée de 18 montagnes vertes, la capitale de cette région forestière. Nous passerons deux nuits dans un hôtel confortable à Man.
Jour 43 : MASQUES DAN – Côte d’Ivoire
La petite ville de Man est la capitale des ethnies We, Dan et Guéré, connues pour leurs masques, considérés comme des chefs-d’œuvre de l’art africain.
Journée de découverte de la région de Man.
Dans un village voisin, encouragés par le rythme incessant des tam-tams, des masques sortiront de la forêt. Selon la cosmogonie du peuple Dan, il existe un dieu suprême qui crée le monde et ne communique avec les hommes que par ses intermédiaires, les masques. Pendant la danse des masques, la distance entre les humains et les esprits disparaît, l’ordre cosmique et l’ordre social sont rétablis et la gratitude envers les dieux et les ancêtres est exprimée. Les masques Dan sont parmi les plus beaux masques africains, connus pour l’équilibre de leurs formes.
Le marché de Man est un marché important où les villageois viennent de la région et des pays voisins. Il est possible d’y trouver un grand choix d’artisanat et, avec un peu de chance, d’authentiques masques et objets traditionnels.
Jour 44 : TRADITIONS MAGIQUES – Côte d’Ivoire
Journée entière consacrée à l’expérience d’une culture tribale vibrante et de traditions magiques.
Des véhicules 4X4 seront nécessaires pour atteindre une région reculée où l’arrivée d’étrangers est un événement rare. La piste qui traverse des ponts rudimentaires faits en bois nous mènera à un village isolé habité par les Gueré dont les masques sont reconnus et collectionnés pour leur puissant pouvoir d’expression. Les masques danseront à travers le village.
Avec un peu de chance, nous assisterons aux rares spectacles des «jongleurs». Le jonglage initiatique des filles est une tradition ancienne, aujourd’hui en voie de disparition. Les filles initiées, le visage peint au kaolin blanc, exécutent une danse acrobatique spectaculaire, « volant » d’un danseur à l’autre…
Retour sur la route principale et arrivée dans la ville de Daloa dans la soirée.
Jour 45 : BASILIQUE DANS LA SAVANE – Côte d’Ivoire
Journée de transfert vers le sud-est. Nous continuons notre voyage à travers les plantations de café et de cacao, parsemées seulement de petits villages. La Côte d’Ivoire est le premier producteur mondial de cacao, le second étant le Ghana. Ensemble, ils représentent plus de la moitié de la production mondiale de cacao.
Dans un village de la tribu Gouro, nous assistons à la danse des masques Zaouli. Le masque Zaouli a probablement été inspiré par une jeune fille nommée « Djela Lou Zaouli », mais les histoires sur les origines du masque sont variées et chaque masque peut avoir sa propre histoire symbolique. La particularité de la danse zaouli réside dans le mouvement fin et sophistiqué des jambes et des pieds.
Dans l’après-midi, nous atteindrons Yamoussoukro, capitale officielle du pays depuis 1983 et village natal d’Houphouët-Boigny, premier président de la Côte d’Ivoire. Ici s’est réalisé le rêve ivoirien des années 1970 et 1980, le rêve d’un pays qui, malgré sa pénurie de ressources naturelles majeures, a construit l’économie la plus florissante de l’Afrique de l’Ouest francophone, au point de rivaliser en style architectural et en taille avec les capitales européennes.
Nous visitons la basilique de la Vierge de la Paix, inspirée de Saint-Pierre de Rome, qui est le plus grand édifice chrétien de la planète, et dont les hautes fenêtres en verre coloré sont uniques. Dans la ville, nous voyons de larges boulevards où les quelques voitures tentent d’éviter les gros nids de poule, les zébus et les poulets, d’immenses bâtiments gouvernementaux, de grands hôtels de 14 étages et même un lac artificiel habité par des crocodiles. Tout a l’air abandonné. Ce qui frappe le plus, c’est la sensation de vide due au néant qui entoure cette illusion… Malgré le titre de capitale, les ministères, les ambassades et la présidence de la république elle-même sont restés à Abidjan.
Jour 46 : ABIDJAN, GRATTE-CIELS ET LAGUNES – Côte d’Ivoire
Nous roulons sur l’unique autoroute du pays pour atteindre Abidjan en fin de matinée. Au-delà de la lagune, le « plateau » (le district urbain) se développe très rapidement. Alors que la plupart des villes africaines se développent horizontalement, Abidjan se développe verticalement. Il n’y a pas beaucoup de terrain disponible et le peu disponible doit être continuellement récupéré des eaux de la lagune Ebrié. Le quartier moderne de la ville est défini à l’ouest par le port et ses files interminables de personnes attendant un bateau public, et à l’est par la silhouette de la cathédrale Saints Pierre et Paul, construite dans un esprit futuriste par l’architecte italien Aldo Spirito en 1980. Le trafic chaotique est un résultat négatif du développement économique rapide de ce pays qui, après la guerre civile, a atteint certaines années une croissance de 6% du PIB.
Jour 47 : GRAND BASSAM – Côte d’Ivoire
Court trajet jusqu’à Grand Bassam, une vieille ville construite sur un banc de sable entre la lagune et l’océan. Première capitale de la colonie française de Côte d’Ivoire, elle est aujourd’hui un lieu de villégiature maritime pour les Abidjanais. Grâce à ses avenues calmes ombragées par de grands arbres, de grands bougainvilliers et des bâtiments coloniaux bien conservés, Grand Bassam possède une atmosphère magique. L’ancienne poste est un joyau de l’architecture coloniale. Le musée du Costume, dans l’ancien palais du gouverneur, avec son grand escalier extérieur, est un véritable joyau architectural et sa collection unique de costumes tribaux, de masques, d’ornements et de photographies ethnographiques donne une perception intéressante de l’histoire et de la culture du pays. En fin d’après-midi, nous atteindrons la petite ville d’Aboisso.
Dîner à « La Place », une place animée avec de nombreuses tables offrant un choix de street food et de boissons.
Jour 48 : COTE D’OR – Côte d’Ivoire – Ghana
De la côte d’Ivoire à la côte d’Or. Départ matinal pour la frontière avec le Ghana. L’abondance de l’or a conduit les premiers navigateurs portugais, qui ont découvert cette région au XVe siècle, à l’appeler la Côte de l’Or, nom qui a été changé en Ghana lors de l’indépendance en 1957. Une fois à Axim, nous visiterons le fort St Antonio, construit par les Portugais en 1515 sur une baie près de l’estuaire de la rivière Ankobra, dans une région riche en or. La côte du Ghana est unique dans toute l’Afrique pour la concentration d’anciens châteaux et forts. En trois siècles, plus de 80 fortifications ont été construites par les Européens pour le commerce de l’or, de l’ivoire et des esclaves.
Jour 49 : L’ATMOSPHÈRE UNIQUE D’ELMINA – Ghana
Journée entière consacrée à la découverte des anciens châteaux de la traite des esclaves et des sanctuaires animistes.
Après un arrêt à Cape Coast, nous visiterons le château d’Elmina, le plus ancien et le plus grand.
Elmina : un nom lié à l’histoire de l’Afrique, mais aussi à l’histoire de l’humanité. En 1482, Christophe Colomb et Bartholomé Diaz y débarquèrent avec douze caravelles pour y construire un château sous l’autorité portugaise. Le site a été choisi en tenant compte de la possibilité d’acquérir de la poudre d’or. C’est ainsi que commença l’histoire d’Elmina : un château, un port, un village, qui célèbrent aujourd’hui plus de cinq siècles de contacts et d’échanges continus entre Africains et Européens. Le château que vous visitez aujourd’hui est le résultat de travaux effectués au fil des siècles par les autorités portugaises, hollandaises, anglaises et locales. Tout au long de son histoire, il a d’abord été utilisé comme ferme fortifiée pour fournir des légumes, des fruits et des aliments frais aux navires en route vers la route des Indes, mais aussi comme base pour l’achat de poudre d’or, d’ivoire et de bois précieux.
Au XVIIIe siècle, le château a atteint sa taille actuelle lorsqu’il est devenu l’un des principaux centres de collecte d’esclaves destinés à être envoyés aux Amériques. Aujourd’hui, le château est reconnu comme un site du patrimoine mondial de l’UNESCO.
Le port de pêche situé en face du château abrite des centaines de pirogues en bois colorées.
Les ruelles de cet ancien village de pêcheurs nous offriront une atmosphère animée et unique, d’anciens bâtiments portugais, hollandais et anglais, aujourd’hui habités par des locaux, nous ramenant à l’époque d’avant l’ère coloniale, quand Elmina était le principal lieu d’échanges et de commerce entre Européens et Africains.
Dans une ville voisine, nous découvrirons les Posuban, sanctuaires des « compagnies Asafo » où les «guerriers» Asafo versent encore des libations.
Jour 50 : LES ASHANTI – Ghana
Arrivée en fin de matinée à Kumasi, capitale historique et spirituelle de l’ancien royaume Ashanti. Les Ashanti étaient l’une des nations les plus puissantes d’Afrique jusqu’à la fin du XIXe siècle, lorsque les Britanniques ont annexé le royaume Ashanti à la colonie de la Côte d’Or. Les honneurs encore rendus à l’Asantehene (le roi) témoignent de la splendeur et de la puissance passées des Ashanti. Avec plus de trois millions d’habitants, Kumasi est une ville tentaculaire dotée d’un fantastique marché central, l’un des plus grands d’Afrique. On y trouve tous les types d’artisanat ashanti (maroquinerie, poterie, tissu Kente), ainsi qu’à peu près tous les fruits et légumes tropicaux.
La visite comprend le Centre culturel Ashanti, une riche collection d’objets Ashanti abritée dans une intéressante reproduction d’une ancienne maison Ashanti. Dans l’après-midi, nous participerons – si possible – à une rencontre avec un chef traditionnel.
Day 51: ACCRA “LE METROPOLE” – Ghana
Arrivée à Accra en début d’après-midi. La capitale du Ghana a conservé son identité particulière malgré le développement rapide en cours dans cette grande métropole africaine. Nous explorerons le quartier de James Town, habité par la population autochtone connue sous le nom de Ga. Nous apprécierons l’atmosphère et visiterons les vestiges de la période esclavagiste. Notre excursion se termine par la visite d’un atelier spécialisé dans la production de « cercueils fantastiques ». Ces cercueils spéciaux fabriqués à la main peuvent prendre n’importe quelle forme : fruits, animaux, poissons, voitures et avions, la seule limite étant l’imagination !
Jour 52 : LOME : CAPITALE COSMOPOLITE A TAILLE HUMAINE – Ghana – Togo
Départ le matin pour la frontière du Togo.
Lomé est l’une des rares capitales situées à la frontière du pays, la seule ville africaine qui ait été gouvernée successivement par les Allemands, les Britanniques et les Français et qui ait attiré une importante communauté de commerçants venus de différents pays d’Afrique et même du Brésil. Ces éléments et influences ont développé un style de vie, une cuisine et une architecture uniques. Lomé est toujours un point de rencontre pour les gens, le commerce et les cultures. Nous visiterons le marché central avec ses « Nana Benz », des femmes qui contrôlent le marché des coûteux « pagne » (tissus colorés) vendus dans toute l’Afrique de l’Ouest, les bâtiments coloniaux et le plus grand « marché de fétiches » de tout le continent africain, où l’on trouve un assortiment éclectique de tous les ingrédients nécessaires aux philtres d’amour, aux concoctions magiques et aux incantations vaudou. Lomé est également un important centre commercial pour l’artisanat et l’art tribal.
Soirée facultative dans les disco bars de la ville.
Jour 53 : VAUDOU – Togo -Bénin
Le vaudou est la principale religion dans les régions côtières du Togo et du Bénin, des cérémonies authentiques sont pratiquées par les nombreux adeptes. Le rythme frénétique des tambours et les chants des initiés «appellent» les esprits qui vont se manifester en possédant certains participants qui tombent dans une transe profonde, les yeux révulsés, des grimaces, des convulsions, une insensibilité au feu ou à la douleur. Sakpata, Heviosso, Mami Water sont quelques-unes des divinités vaudous qui peuvent se manifester. Dans l’atmosphère magique de la cérémonie, nous comprendrons ce que les gens du pays veulent dire lorsqu’ils disent : « Dans vos églises, vous priez Dieu ; dans notre sanctuaire vaudou, nous devenons des dieux !
Frontière avec le Bénin et arrivée dans la petite ville de Grand Popo.
Jour 54 : OUIDAH, CULTURE AFRO-BRASILIENNE – Bénin
Entre lagunes et océan, nous découvrirons le culte des Zangbeto. Le masque Zangbeto est très grand et recouvert de paille colorée.
Il représente les esprits sauvages et non humains (les forces de la nature qui ont habité la Terre avant l’homme). Les porteurs de masques appartiennent à une société secrète et gardent leur identité cachée. La danse des Zangbeto est un événement pour tout le village. Son exécution garantit la protection contre les mauvais esprits et la sorcellerie. Le mouvement de rotation du masque symbolise la purification spirituelle du village et le Zangbeto accomplit également des « miracles » pour prouver ses pouvoirs.
Route vers Ouidah, cette petite ville a été conquise par le royaume du Dahomey au cours du XVIIIe siècle et est devenue un important port d’embarquement d’esclaves. Nous commençons la visite en suivant la « route des esclaves » jusqu’à la plage, « la porte du non-retour » où les esclaves étaient expédiés vers les Amériques. Ouidah jouit d’une architecture afro-brésilienne rare, comme un mélange unique de cultures. Voire par exemple le temple des pythons qui fait face à la cathédrale catholique. L’attitude décontractée des habitants se mêle au tonnerre des vagues lointaines et le rythme des tambours semble rappeler l’écho murmurant des colonnes d’esclaves embarqués sur ces plages – une atmosphère intemporelle décrite par Bruce Chatwin dans son roman « Le vice-roi de Ouidah ». À pied, nous visitons le temple des pythons et le fort portugais (actuellement fermé car en cours de rénovation), devenu un petit musée intéressant sur l’histoire de Ouidah, la traite transatlantique des esclaves et les liens que cette traite a créés entre les pays côtiers d’Afrique de l’Ouest et la culture vaudou des Caraïbes.
Jour 55 : LE VILLAGE SUR PILOTIS – Bénin
Nous roulerons pendant des kilomètres sur la piste des pêcheurs entre les plages sans fin, les grands palmiers, les huttes en paille et les pirogues colorées. Nous quitterons nos véhicules et traverserons le lac Nokwe sur un bateau motorisé pour atteindre Ganvié, le plus grand et le plus beau village africain sur pilotis. Les quelque 25 000 habitants font partie de l’ethnie Tofinou et construisent leurs maisons en bois sur des pilotis en teck. Leur principale activité consiste à élever des poissons selon une technologie tribale ancestrale. Ganvié a réussi à préserver ses traditions et son environnement malgré la présence humaine de longue date dans un environnement fermé, et le lac n’est pas surexploité. La vie quotidienne se déroule dans les pirogues sur lesquelles adultes et enfants rament avec aisance à l’aide de pagaies aux couleurs vives. De ces pirogues, les hommes pêchent, les femmes exposent des marchandises au « marché flottant », les enfants vont à l’école et jouent. À Ganvie, on dit que les enfants apprennent d’abord à nager plutôt qu’à marcher. Chambres en day-use disponibles à Cotonou et transfert à l’aéroport (repas non compris). Fin de nos services.
SUR DEMANDE, PRE-TOUR AU MAROC: 8 jours, VILLES IMPERIALES ET PLUS