Description
SÉNÉGAL
NATURE
En suivant la « frontière incertaine » entre la terre et l’eau, nous traversons une incroyable variété d’environnements naturels tels que les savanes, les estuaires, les forêts et les mangroves. Les oiseaux seront une présence constante tout au long du voyage. Le sanctuaire national du Djoudj, au Sénégal, est l’un des principaux sanctuaires d’oiseaux migrateurs de la planète.
HISTOIRE, PRÉHISTOIRE ET VILLAGES HORS DU TEMPS
Nous découvrirons des sites historiques tels que Dakar, l’actuelle capitale du Sénégal et centre intellectuel africain avant l’indépendance ; l’île de Gorée, qui était le point de collecte des esclaves destinés au Nouveau Monde ; Saint Louis, la première capitale de l’Afrique occidentale française à l’époque du colonialisme. Nous serons en contact avec des personnes et des lieux « intemporels », tels que des éleveurs nomades et des villages isolés.
ART, CULTURE ET MUSIQUE
Dans la savane septentrionale, nous serons invités dans un campement des éleveurs nomades ; ailleurs nous ferons la connaissance de la plus grande confrérie africaine qui pratique un islam absolument pacifique, rejetant toute forme de fondamentalisme et de violence.
Nous nous intéresserons également à l’art contemporain et à la musique : la métropole de Dakar est depuis toujours la capitale culturelle de l’Afrique de l’Ouest et attire des légions de peintres, de sculpteurs et d’artistes de tout le continent.
JOUR 1: DAKAR, la capitale – SÉNÉGAL
Arrivée à Dakar et transfert à l’hôtel.
JOUR 2: DAKAR, métropole contemporaine & Gorée, de Dakar à Gorée (transferts en ville et ferry) – SÉNÉGAL
Dakar est située à l’extrémité de la péninsule du Cap-Vert, le point le plus à l’ouest du continent africain, et compte une population d’environ 2,4 millions d’habitants. Aujourd’hui, c’est une grande métropole africaine dynamique qui a été la capitale culturelle et intellectuelle de l’ancienne Afrique occidentale française.
La capitale du Sénégal est aujourd’hui aussi une vitrine de l’art et de la musique contemporaine et le centre de toutes les formes de créativité.
Nous visitons le musée des civilisations noires. Inauguré en décembre 2018, il est la concrétisation de la vision de Léopold Sédar Senghor (premier président du Sénégal indépendant, poète et prix Nobel). Le musée représente les cultures mondiales historiques et contemporaines, l’art et l’âme du peuple noir, qu’il appelait la Négritude.
Nous verrons également la Cathédrale Notre Dame des Victoires. Le projet de construction de la cathédrale de Dakar a été initié en 1910 pour rendre hommage aux combattants africains, la cathédrale a été construite dans le style néo-soudanais, un style inspiré de l’architecture des mosquées en pisé du Sahara et du Sub-Sahara, et a été consacrée le 2 février 1936.
Arrivée au port de Dakar pour embarquer sur un ferry et passer une nuit à Gorée, l’île où les esclaves étaient entassés avant d’être expédiés vers les Amériques. Quelques bâtiments restaurés témoignent de cette époque.
Les Portugais ont été les premiers à s’installer sur Gorée en 1450, où ils ont construit une petite chapelle en pierre. Après le déclin de la traite des esclaves en provenance du Sénégal dans les années 1770 et 1780, l’île est devenue un port important pour l’expédition d’arachides, de gomme arabique, d’ivoire et d’autres produits du commerce légitime. Grâce à la brise agréable et aux nombreux restaurants et boutiques, Gorée est aujourd’hui devenue un lieu agréable et branché. En fin d’après-midi et en soirée, lorsque les autres touristes seront partis, nous découvrirons les vraies sensations de cette île particulière.
JOUR 3: Lac Rose et villages de pêcheurs, de Gorée au Lac Rose (ferry et route 30km – 1h30 heures de route) – SÉNÉGAL
Se réveiller à Gorée avant l’arrivée de la foule est un plaisir, tout comme flâner dans les petites ruelles pavées de pierres de ce village historique.
Ferry pour Dakar et route vers le Lac Rose, , également connu sous le nom de Lac Retba.
Des kilomètres de trajet passionnant sur la plage en 4×4 (selon les marées) nous amèneront à découvrir le plus grand village de pêcheurs du Sénégal. Plus de 4500 pirogues en bois peint arrivent sur le rivage avec la prise du jour… Sur la plage, les pêcheurs vendent aux femmes du marché local, après quoi nous rencontrons les artisans qui sculptent les grandes pirogues, les peintres qui les décorent de couleurs vives, et si nous avons de la chance, le « saint local » pour une dernière bénédiction avant le départ….
JOUR 4: Saint-Louis, du Lac Rose à Saint-Louis (210 km – 5 heures de route) – SÉNÉGAL
Saint Louis, connue des locaux sous le nom de Ndar, est une charmante ville ancienne qui fut un territoire français de 1673 à 1895 et la capitale de toutes les colonies françaises d’Afrique de l’Ouest de 1895 à 1902, date à laquelle la capitale fut déplacée à Dakar. De 1920 à 1957, elle a également servi de capitale à la colonie voisine de Mauritanie.
Elle a été l’ancienne base de l’Aéropostale, pionnière de l’aéropostale entre l’Europe, l’Afrique et l’Amérique du Sud. Saint Exupéry, le célèbre écrivain, auteur du « Petit Prince », était l’un des pilotes de l’Aéropostale qui suivait cette route.
Située sur deux îles entre le fleuve Sénégal et l’océan, à la limite sud du Sahara, riche de trois siècles d’histoire, de culture, de géographie et d’architecture, Saint-Louis est un « pont » entre la savane et le désert, l’océan, le fleuve et l’intérieur des terres, entre la tradition et la modernité, l’islam et le christianisme, l’Europe et l’Afrique.
Siège d’une société au mode de vie particulier, Saint-Louis a su conserver son identité unique. « Personne ne vient sans tomber amoureux de la ville », disent fièrement ses habitants qui considèrent Saint-Louis comme le berceau de la Téranga sénégalaise, le mot wolof qui signifie hospitalité
La meilleure façon de visiter les ruelles de Saint-Louis est de se déplacer en calèche, comme le font les locaux, et de se promener dans les quartiers des pêcheurs. Le temps de flâner dans les petites avenues et de profiter de l’atmosphère unique de cette vieille ville.
Nous passerons la nuit dans l’hôtel historique de la ville – construit en 1895 et aujourd’hui entièrement rénové – c’est ici que tous les pilotes de l’Aéropostale avaient l’habitude de séjourner.
JOUR 5 : Parc national des Oiseaux du Djoudj et tribus nomades, de St. Louis au désert du Ferlo (150 km – 4 heures de route) – SÉNÉGAL
Départ matinal vers le nord pour découvrir le Parc National des Oiseaux du Djoudj, une oasis naturelle formée par des centaines de kilomètres de terres partiellement inondées qui a été déclarée site du patrimoine mondial de l’UNESCO.
Ce « paradis humide » entre le Sahara et le désert du Ferlo est le meilleur habitat et site de nidification pour plus d’un million d’oiseaux migrateurs et résidents. Il se trouve sur la rive sud-est du fleuve Sénégal et offre une gamme d’habitats humides fréquentés par de nombreux oiseaux migrateurs, dont certains arrivent ici après avoir traversé le Sahara. Sur plus de 400 espèces, les pélicans et les flamants roses sont les plus communs, tandis que les fauvettes aquatiques sont un peu plus discrètes – migrant ici depuis l’Europe, ce parc est leur site d’hivernage le plus important découvert à ce jour.
Outre les oiseaux, le parc abrite également un large éventail d’animaux sauvages tels que des phacochères et des crocodiles. Excursion en bateau à moteur conduite par un guide-ornithologue local.
En fonction de la saison, de l’époque des migrations et du niveau de l’eau, la visite du Djoudj peut être remplacée par une expérience similaire dans la Langue de Barbarie, une mince péninsule sablonneuse, adjacente à l’océan Atlantique, située à l’ouest du Sénégal, dans les environs de la ville de Saint-Louis. La presqu’île sépare l’océan de la dernière partie du fleuve Sénégal. Le parc national de la Langue de Barbarie abrite une grande variété d’espèces d’oiseaux et trois espèces de tortues, dont la tortue imbriquée, gravement menacée d’extinction.
Dans l’après-midi, continuation vers le désert du Ferlo pour découvrir la région aride où les tribus nomades peules élèvent de grands troupeaux de zébus. Les Peuls sont la plus grande tribu nomade des savanes d’Afrique de l’Ouest, vivant dans une vaste zone allant du Sénégal au Tchad. Leurs origines sont encore mystérieuses. Ils partagent tous un culte aristocratique pour la beauté et l’élégance. Dans l’après-midi, un guide local nous rejoindra pour une visite des villages voisins. Au retour des troupeaux, nous serons peut-être invités à assister à la traite des vaches.
JOUR 6: Confrérie de Touba, du désert du Ferlo à Kaolack (240 km – 5 heures de route) – SÉNÉGAL
La ville sainte de Touba, rarement visitée, est l’endroit idéal pour apprécier l’hospitalité d’une confrérie africaine. Les habitants de Touba pratiquent le mouridisme et la ville elle-même est une sorte d' »État dans l’État » théocratique, dirigé par un calife. Le fondateur de la confrérie mouride était un soufi nommé Amhadou Bàmba Mbake.
Amhadou Bàmba a fondé Touba en 1887. Le lieu saint est resté un endroit minuscule et isolé dans la nature jusqu’à sa mort et son enterrement sur le site de la Grande Mosquée, 40 ans plus tard. La Grande Mosquée a finalement été achevée en 1963 et depuis son inauguration, la ville s’est développée à un rythme rapide : de moins de 5 000 habitants en 1964, la population a été officiellement estimée à 529 000 habitants en 2007
Les Mourides ont un impact social et économique important au Sénégal : grâce à leur vision pacifique (et africaine) de l’Islam, le Mouridisme, avec d’autres confréries suivant les enseignements des Marabouts, est devenu le bastion qui protège le Sénégal de l’Islam radical.
Lors du Grand Magal, le pèlerinage annuel, la ville est visitée par quatre millions de pèlerins.
Les Mourides se réjouissent de l’intérêt porté à leurs traditions. Cependant, Touba étant une ville sacrée, tous les visiteurs doivent accepter les règles traditionnelles. Par conséquent, nous devons appliquer un code vestimentaire réfléchi : ne pas fumer, ne pas boire d’alcool et ne pas écouter de musique pendant la visite. Si nous respectons ces règles, nous serons bien accueillis. Un Baye Fall, membre d’une branche colorée du mouridisme, nous accompagnera pendant la visite.
JOUR 7: Sine Saloum, de Kaolack au Sine Saloum (70 km – 1h30 heures de route) – SÉNÉGAL
Transfert vers le Sine Saloum
Le Sine-Saloum est une région du Sénégal située au nord de la Gambie et au sud de la Petite Côte. Sa superficie est de 24 000 km², soit environ 12 % du territoire sénégalais.
La partie occidentale contient le delta du Saloum. C’est dans cette région que se trouve le parc national du delta du Saloum, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO en 2011.
S’écoulant très lentement, ce delta permet à l’eau salée de pénétrer profondément à l’intérieur des terres.
JOUR 8: Mangrove – SÉNÉGAL
Nous poursuivons notre découverte du Sine Saloum. Excursion en bateau privé : visite de la mangrove et découverte de nombreuses espèces d’oiseaux dans leur habitat, ainsi que des programmes de reboisement, mis en place pour protéger cette région. Temps de détente.
JOUR 9: Dakar out, du Sine Saloum à l’aéroport (190 km – 4h heures de route) – SÉNÉGAL
Le matin, nous partons pour la réserve de Bandia, où on oeut rencontrer tous les grands mammifères d’Afrique sur 3 500 hectares de grands espaces : baobabs gigantesques, buissons épineux, lianes extravagantes.
Dans la soirée, transfert à l’aéroport pour le vol de retour.